Définitions, symptômes et causes d'une phobie : Les explications de votre hypnothérapeute

"Etait-ce un cauchemar ? La semaine dernière, en pleine semaine d'Halloween, des clowns surgis de nulle part ont sillonné les rues en m'agressant verbalement.." Me raconte J en séance..

Définitions, causes et symptômes d'une phobie

Une phobie est une réaction de peur irrationnelle intense provoquée par un objet ou une situation particulière.

Les phobies laissent une trace dans le cerveau, associant l'activité de notre amygdale émotionnelle (noyau situé dans notre cerveau en avant de l'hippocampe) et la perception d'un contexte.

Pour ne pas confondre "peur normale" et "phobie", il faut prendre en compte la dangerosité réelle de l'objet ou de la situation et l'intensité de la réaction. 

Comment faire la différence entre peur et phobie ?

Il n'est pas toujours simple de déterminer si une réaction de peur est naturelle ou si elle dépasse le cadre de la "normalité".

Prenons un exemple simple : si une personne a peur des chiens, doit elle pour autant être qualifiée de "cynophobe" ? 

Chaque jours, des gens sont mordus plus ou moins gravement par des chiens. Il n'y a donc rien de pathologique à se méfier du meilleur ami de l'homme. Le problème réside dans l'ampleur que prend la crainte du chien. Eviter de caresser un chien inconnu ou bondir en arrière lorsqu'un molosse surgit grognant derrière une clôture sont des comportements normaux. Changer de trottoir par crainte de croiser un chihuahua tenu en laisse peut sembler un peu excessif.

En fait, pour qualifier un comportement de phobique, il faut prendre en compte deux critères : 

Quelle est la dangerosité réelle de l'objet ou la situation "phobique" ?

Avoir une peur intense (à ne pas confondre avec le dégoût) des vers de terre peut être considéré comme inadapté, car le danger réel est inexistant. On peut ne pas avoir envie de prendre dans les mains les vers de terre, sans pour autant en avoir peur au point de ne plus jardiner.

Quelle est l'ampleur de la réaction ?

En cas de danger réel, c'est ce critère qui doit être observé avec soin. Par exemple, les guêpes représentent un danger réel (notamment pour les personnes allergiques). Mais plusieurs réactions sont possibles : l'une naturelle, est l'évitement. L'autre, potentiellement reliée à une phobie, serait un hurlement accompagnée d'une fuite éperdue.

Un tel comportement est à la fois excessif et dangereux (si l'on conduit, par exemple).

Lorsque la peur est si intense qu'elle provoque des réactions incontrôlées ou qu'elle oblige à des évitements qui perturbent la cours normal de la vie, on peut alors parler de phobie.

Que cela soit une "peur normale" ou une "phobie", si cela vous empêche d'avancer dans vos projets de vie, l'hypnose Ericksonienne et la sophrologie peuvent vous aider à les gérer. Pour cela, il est important de consulter une professionnelle certifiée. Pour tout rendez-vous, contactez-moi au 01 86 65 29 44 ou sur ma page contact.